Etude sur le canal de Chelles

Fin 2017 – début 2018, un partenariat avec l’école d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée a permis de faire travailler des étudiants en DSA sur le thème « Le canal de Chelles et son rôle dans la reconnaissance d’un territoire commun ».

Le canal de Chelles a un potentiel certain et peut devenir un axe fédérateur pour les territoires traversés. Le cahier du DSA ébauche le principe d’un « système de parc », qui pourrait permettre de faire éclore un projet de territoire dans l’est parisien reposant sur l’activité du canal (tourisme, fret), les continuités écologiques, l’accessibilité des chemins de halage et le lien entre le canal et les villes limitrophes et la Marne.

L’objectif de ce travail était de favoriser l’appropriation du canal pour le rendre attractif et ainsi le replacer dans un rapport dyna­mique à son environnement. Menée à l’échelle des neuf kilomètres de l’in­frastructure, la réflexion intègre une visée prospective puisqu’elle cherche à valo­riser les potentiels de mutation du canal et de ses abords, mais également une démarche opérationnelle puisqu’elle permet d’agir demain pour une meilleure prise en compte des bords d’eau. Ces intentions se concrétisent dans le dessin d’un plan guide et de micros-projets qui illustrent de façon non exhaustive, différents types d’interactions en­tretenues par l’infrastructure avec ses abords. Il s’agit là d’une première esquisse qui permet par ailleurs de mettre à l’épreuve, dans un contexte précis, un ensemble de principes évoqués dans les objectifs de qualité paysagère du Plan de Paysage Marne Confluence.

Plusieurs partenaires concernés directement ou indirectement par le canal ont contribué à ce travail. Il revient désormais à chacun de ces acteurs de se saisir des propositions et des principes d’aménagement formulés dans ce cahier, pour concrétiser l’objectif n°5 du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Marne Confluence « Se réapproprier les bords de Marne et du canal de Chelles pour en faire des lieux attractifs […], dans le respect des identités paysagères et des exigences écologiques ».